Les Directeurs généraux du Fonds d’Intervention pour l’Environnement (FIE) et du Fonds National de la Recherche et de l’Innovation pour le Développement (FONRID) ont procédé le vendredi 28 mai 2021 à la signature d’un protocole de collaboration. L’idée de ce document, qui vise à favoriser une synergie d’action dans les interventions des deux instruments de financement, est partie d’une rencontre de partage d’expériences courant 2020, séance à l’issue de laquelle l’engagement avait été pris de part et d’autre de disposer d’un cadre formel de mutualisation des efforts.
Cet engagement tient au fait que les institutions de recherche et les centres de formation publics ou privés sont des bénéficiaires potentiels des financements du FIE qui, dans ses modes opératoires, peut abonder des fonds ou des mécanismes financiers existants en déléguant la gestion d’une partie de ses financements, assortie d’un cahier des charges précis.
Pour ce qui est du financement du groupe cible ci-dessus mentionné, le FONRID qui a, entre autres, pour mission de mettre en place des ressources financières spécifiques pour soutenir la recherche scientifique et les innovations pour le développement durable du Burkina Faso, est le partenaire idéal du FIE.
Le protocole d’une dizaine de pages qui scelle désormais ce partenariat a une durée de trois (3) ans, renouvelable par tacite reconduction. Il est bâti autour de plusieurs points parmi lesquels, les engagements des différentes parties, le financement des projets, les arrangements financiers et institutionnels.
Suite à la signature, les directeurs généraux Hamidou TAMBOURA du FONRID et Jean Marie SOURWEMA du FIE ont tour à tour pris l’engagement de faire en sorte que leurs équipes travaillent à respecter et à faire vivre le protocole dans l’intérêt du financement de la recherche au Burkina Faso.
Rappelons que le FONRID a été créé par décret n° 2011-828/PRES/PM/MRSI du 27 octobre 2011. Il a pour missions de mettre en place des ressources financières spécifiques pour soutenir la recherche scientifique et les innovations pour le développement durable du Burkina Faso ; offrir un cadre sécurisé de financement des activités de la recherche et permettre à la recherche d’occuper une place prépondérante dans la politique de développement du gouvernement.
Amadou Oury SANOU