Au Burkina, l’environnement est l’affaire de tous, comme l’indique la loi fondamentale dans son article 29, qui fait de la protection, de la défense et de la promotion de l’environnement un devoir qui incombe à tous. Et les différentes politiques et stratégies nationales dans le secteur Environnement visent à tirer profit de la contribution de chaque groupe d’acteur à son niveau et dans son domaine. En cohérence avec cela, le FIE finance les projets environnementaux de tous les acteurs intervenant dans le secteur, notamment :
- les collectivités territoriales (régions et communes urbaines ou rurales, seules ou en intercommunalité),
- les opérateurs privés et groupements à but lucratif ou économique,
- les structures associatives (association, ONG) à but non lucratif,
- les services techniques (administrations publiques),
- les institutions de recherche et les centres de formation publics ou privés.
Le FIE ne finance chaque groupe d’acteurs que dans les domaines de compétence qui sont les siens selon les politiques et règlementations en vigueur. Le FIE vient appuyer la mise en œuvre des réformes institutionnelles attendues dans le secteur Forêt / Environnement, comme la décentralisation ou la bonne gouvernance dans la gestion des ressources naturelles. Il le fait à travers des enveloppes qui ciblent des types de projets à appuyer selon chaque groupe d’acteurs.
Le FIE utilise principalement des subventions. Cela parce que les actions environnementales n’ont souvent pas de rentabilité économique directe à court terme pour leurs bénéficiaires et doivent être stimulées par des subventions. Un apport minimum est demandé au bénéficiaire.
Sont éligibles au FIE, les structures implantées au Burkina Faso et pour des actions environnementales exécutées au Burkina Faso.