Le Fonds d’Intervention pour l’Environnement (FIE) souhaite être plus performant dans son fonctionnement pour mieux répondre aux attentes de ses publics cibles et de ses partenaires. Pour ce faire, l’outil financier de la politique environnementale du Burkina Faso s’est inscrit dans une logique d’auto-évaluation. La méthode utilisée est le CAF, le Cadre d’Auto-évaluation des Fonctions publiques. L’administration du FIE s’y emploie depuis le 21 janvier 2020.
Dans cette démarche vers l’excellence, le FIE a le soutien d’un partenaire originel qui est l’Agence Luxembourgeoise pour la coopération au développement (LuxDev). Pour accompagner le processus, LuxDev a facilité la présence du Bureau Organisations et Méthodes (BOM) du Sénégal auprès du FIE. Durant 96 heures, les experts du BOM, une des structures pionnières dans l’implémentation de la méthode CAF sur le continent, ont eu pour mission de former le personnel du FIE sur l’outil et de les aider à s’en servir.
Le Cadre d’auto-évaluation des fonctions publiques (CAF) est un outil de gestion totale de la qualité développé par le secteur public pour le secteur public. Il repose sur l’idée que les résultats en matière de performances clés, les résultats auprès des citoyens/clients, du personnel et de la société peuvent tendre à l’excellence grâce à la capacité de l’encadrement à donner une impulsion en matière de stratégie et de planification, de ressources humaines, de partenariats, de ressources et de processus.
Cette vision a été traduite à sa façon par le Directeur Général du BOM au cours de l’ouverture de la session de présentation du CAF au personnel du FIE. Pour 
Ibrahima Ndiaye, l’un des enjeux majeurs de l’heure pour les organisations publiques est de satisfaire l’ensemble des catégories impliquées et cela passe nécessairement par le management de la qualité.
La qualité, c’est le vœu résumé du Président du Conseil d’Administration du FIE, Issa Yonaba. De son adresse aux agents, le CAF est une opportunité dont il faut se servir pour aller de l’avant après presque cinq ans de fonctionnement et avec encore beaucoup de défis à relever pour le secteur de l’Environnement.
Une interpellation qui sonne comme une répétition des propos du premier responsable du département lorsqu’il recevait les experts du BOM et la coopération luxembourgeoise, la veille du début des travaux le 20 janvier 2020. Batio Bassière en rappelant les espoirs placés au FIE par le gouvernement burkinabè n’a pas manqué d’exprimer ses attentes de cette auto-évaluation. « C’est au pied du mur qu’on voit le vrai maçon » a-t-il lancé aux différents acteurs impliqués dans cette aventure.
Une aventure qui a connu la fin de sa première étape le vendredi 24 janvier 2020 après quelques jours d’échanges avec les conseillers en organisation du BOM que sont Abdourahmane Diop, Saydou Diaw et Abdoulaye Ndiaye et l’expert en renforcement de capacités du siège de LuxDev, Yann Nachtman. Le groupe désigné parmi le personnel suite à la première journée qui a rassemblé un plus grand nombre d’agents a appris de ces formateurs, la capacité du CAF à se révéler comme un modèle de gestion de la qualité totale, le processus d’implémentation de l’outil et sa place parmi les différents modèles utilisés dans le cadre du management de la qualité totale au sein du secteur public.
C’est fort de ces acquis que le groupe d’auto-évaluation de huit membres issue des apprenants va produire dans quelques semaines un plan d’action d’amélioration des performances du FIE. Ce groupe est présidé par le Directeur Régional du FIE du Nord, Guillaume Kabré et va travailler selon une feuille de route qui a été definie.
DCRP FIE
