Le FIE a plusieurs modes d’interventions. Le mode le plus utilisé à ce jour est le recours aux appels à projets. Le premier appel lancé en 2013 sous le pré-FIE a permis de sélectionner 68 projets à financer dans deux régions administratives (Hauts-Bassins et Centre-Ouest). Le deuxième appel lancé en 2014, toujours sous le pré-FIE, a abouti au financement de 105 projets dans trois régions (Hauts-Bassins et Centre-Ouest et Nord). Quant au troisième appel à projets lancé en 2017, il s’est soldé par le financement de 197 projets dans six régions administratives du pays.
Pour tous ces appels, les types d’interventions généralement recherchés sont :
- des projets s’inscrivant dans la durabilité et ayant une capacité structurante au niveau d’un village, d’un groupe socio-professionnel, d’un réseau d’ONG, d’une collectivité territoriale;
- des projets dont l’engagement du promoteur est affirmé et qui s’appuient sur des expériences antérieures probantes ;
- des actions mises en œuvre sur le terrain suivant un processus réellement participatif avec une forte implication des populations concernées ;
- des activités génératrices de revenus ou créatrices d’emploi, reliées à la biodiversité ou aux changements climatiques ;
- des projets contribuant à la création des écovillages.
De ces interventions, certains projets sont privilégiés. Il s’agit de :
- les projets destinés aux groupes sociaux les plus défavorisés (femmes, enfants et jeunes, handicapés). Le mieux étant qu’ils soient conçus par ces groupes mêmes – et ayant un fort impact social ; ainsi que les projets conçus par les communautés locales riveraines des massifs forestiers;
- les projets basés sur une approche intégrée et globale des questions d’environnement et s’inscrivant dans des perspectives de pérennisation à long terme ;
- les projets permettant des bénéfices multiples, à la fois économiques, sociaux et environnementaux.
Pour être plus précis, il convient de mentionner que des types de projets ou de demandes ne sont pas éligibles. Ce sont :
- les projets d’aide d’urgence et d’aide alimentaire ;
- les projets d’achat ou de construction / réhabilitation de terrains, de bâtiments ou de bureaux ;
- les projets à caractère privé n’ayant pas d’implication ou d’impact communautaire ;
- les projets destinés majoritairement à l’achat de matériel et d’équipements s’ils n’ont pas un objectif environnemental principal;
- les projets de nature idéologique ou partisane, politique ou religieuse ;
- les subventions aux systèmes de microfinance ;
- le financement d’amortissements ou de déficits.