DES COMMUNICATIONS SUR LA MOBILISATION DES FINANCEMENTS ET DES ACTIONS POUR LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
La 6e édition du Dialogue structuré national sur le Fonds Vert Climat (FVC), coorganisé par l’Autorité nationale désignée (AND) du Fonds vert pour le Climat et le Fonds d’Intervention pour l’Environnement (FIE), bat son plein.
Le deuxième jour de la rencontre, notamment ce 16 avril 2025, est marqué par des panels qui ont permis aux participants et aux communicateurs de partager leurs expériences dans le cadre de la mobilisation des ressources financières et des actions en faveur de la protection et la préservation de l’environnement.
La première session a porté sur : « Etat des lieux des engagements du pays avec le Fonds Vert pour le Climat », leçons apprises dans la mise en œuvre des projets/programmes climat au Burkina Faso. Les experts de Hydromet ; de GGGI ; du Fonds d’Intervention pour l’Environnement (FIE) et de l’UICN ont animé cette session à travers des communications.
La session 2 du jour est intitulé : « Stratégie de mobilisation des ressources pour le reverdissement du Burkina Faso ». Les panels de cette session ont porté sur : « politiques et stratégies en matière de reverdissement au Burkina Faso » ; « potentiel de réduction des GES et renforcement de la résilience des communautés à travers les plantes médicinales au Burkina Faso » ; « expériences et opportunités de financement des projets de reverdissement » et « synergie d’actions en matière de mobilisation des ressources de la finance climat ».
Le représentant du FIE, Becquet Polycarpe BATIONO, expert en accréditation aux mécanismes de la Finance Climat, a axé sa communication sur l’accréditation du FIE en tant qu’entité d’accès direct au Fonds Vert pour le Climat. Il est revenu sur les différentes phases du dossier du FIE pour parvenir à son accréditation et les défis pour le respect des standards.
Comme défis, M. BATIONO note qu’il faut le renforcement continue des capacités des acteurs, la mise en place d’un programme adéquat de contrôle interne, d’audit interne et externe ; le maintien des normes de gouvernance et fiduciaires (mise à jour et opérationnalisation des manuels, les politiques) et le renforcement de l’autonomie de gestion du FIE.
Le communicateur souligne que l’accréditation du FIE exige, entre autres, une anticipation dans les passations des marchés, le renforcement des capacités des acteurs de la chaine financière sur les procédures de FVC et le renforcement des capacités du FIE en ressources humaines.
Il a terminé en notant que l’accréditation du FIE au FVC est une réalité et cela offre des opportunités de mobilisation des ressources au profit de l’environnement et du climat pour le Burkina Faso. Toute chose qui nécessite une continuité dans le soutien politique au FIE.
DCRP/FIE